A qui s’adresse la conduite supervisée ?
Cette formule s’adresse aux candidats de 18 ans et plus, qui souhaitent acquérir une expérience de conduite avant le passage de l’examen du permis de conduire ou après un échec à l’épreuve pratique.
Le principe :
Le candidat de 18 ans et plus, inscrit dans une école de conduite, aura la possibilité de compléter sa formation initiale par une phase de conduite accompagnée lui permettant d’acquérir davantage d’expérience, afin de passer ensuite l’épreuve pratique dans des conditions sereines. C’est la « conduite supervisée », plus souple que l’apprentissage anticipé de la conduite.
Comme pour la conduite accompagnée à partir de 16 ans, le candidat de 18 ans et plus doit au préalable avoir réussi l’épreuve du code et suivi au moins 20 heures de conduite en école de conduite. C’est l’enseignant qui autorise la personne à opter pour cette possibilité en fonction du degré de maîtrise du véhicule, des compétences et des comportements qu’il a observés chez le candidat.
Déroulement
Inscrit dans une école de conduite, j’ai la possibilité de compléter ma formation initiale par une phase de conduite supervisée me permettant d’acquérir davantage d’expériences, afin de passer ensuite l’épreuve pratique dans des conditions sereines. Comme pour la conduite accompagnée, je dois au préalable avoir réussi l’épreuve du code et avoir suivi au moins 20h de conduite en école de conduite (13 heures en cas de formation sur boîte de vitesses automatique).
Avant de partir en conduite supervisée avec un accompagnateur, je dois faire un rendez-vous préalable. D’une durée minimale de 2h, le RV préalable consiste en une séquence de conduite sur un véhicule de l’établissement. Il réunit l’élève, installé au poste de conduite, l’enseignant à ses côtés et l’accompagnateur assis à l’arrière, afin de réaliser le « passage de relais » entre l’enseignant de la conduite et l’accompagnateur. À la fin de cette séance, un guide est remis à l’accompagnateur, dans lequel il trouvera les informations utiles à la formation du futur conducteur.
Attention : contrairement à l’AAC, cette formule ne permet pas de réduire la durée de la période probatoire. Les nouveaux titulaires du permis de conduire disposent de 6 points sur leur permis et doivent attendre trois ans sans infraction avant d’en obtenir 12 .
Pendant toute la période de conduite supervisée : je ne franchis pas les frontières françaises ; mon véhicule est équipé de 2 rétroviseurs latéraux (l’accompagnateur peut ajouter un second rétroviseur droit et un second rétroviseur central pour mieux voir vers l’arrière) ; j’ajoute le disque « conduite accompagnée ».
Les avantages pour le candidat
- Acquérir un maximum d’expérience et de confiance au volant avant le passage de l’épreuve pratique.
- Améliorer à moindre coût ses acquis, notamment en attendant de repasser l’examen pour celui qui a échoué à l’épreuve pratique
Bon à savoir : les règles incontournables
Après la phase de formation initiale, le candidat doit :
- Avoir obtenu un accord préalable écrit de la société d’assurances sur l’extension de garantie nécessaire pour la conduite du ou des véhicules utilisés au cours de la future phase de conduite supervisée.
Cet accord précise le ou les noms des accompagnateurs autorisés par la société d’assurances à assurer cette fonction. Il est joint au contrat de formation de l’élève qui précise les obligations relatives à la fonction d’accompagnateur et les conditions spécifiques à la conduite supervisée ou à l’avenant au contrat de formation si le choix de la conduite supervisée a été décidé après la conclusion du contrat.
2. Avoir obtenu l’attestation de fin de formation initiale (AFFI).
Un exemplaire est transmis à la société d’assurances par le souscripteur du contrat de formation.
Après un échec à l’épreuve pratique de l’examen du permis de conduire, le candidat doit :
1. Avoir obtenu un accord préalable écrit de la société d’assurances.
2. Avoir obtenu une autorisation de conduire en conduite supervisée.
Un exemplaire est transmis, dès sa délivrance, à la société d’assurances par le souscripteur du contrat de formation